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Les restes des bonbonnes qui ont explosé lors de l'incendie de la semaine dernière serviront à l'instruction des futurs pompiers.
Des bonbonnes de gaz éventrées, ouvertes comme des livres aux bords tranchants, des fragments lourds de plusieurs kilos, alignés devant la caserne des pompiers d'Aigle. Vus de près, ces vestiges, projetés à des centaines de mètres à la ronde, donnent une meilleure idée de la puissance des explosions qui ont secoué le ciel aiglon le 2 août dernier. Et de la chance de n'avoir aucun blessé à déplorer.
Des trophées assez rares pour êtres conservés: «Nous les garderons pour l'instruction des futurs pompiers, quant au danger que représentent les bonbonnes de gaz. Car, pour ceux qui étaient sur place, il y a peu de risques qu'ils oublient ce qu'ils ont vécu!» explique Marc Taverney, chef d'intervention sur ce sinistre d'une rare ampleur. «Le canton nous en a même demandés pour la formation des officiers».
L'enquête avance
S'agissant de l'enquête sur l'origine de l'incendie, deux faits sont à ce jour clairement établis: sa nature accidentelle, et le fait que le sinistre soit parti des feuilles de papier goudronné utilisées par les ouvriers pour étanchéifier le toit de l'immeuble alors en réfection. La présence de bouteilles de propane sur le toit de l'édifice est quant à elle normale pour un chantier de ce type. Au juge d'instruction en charge du dossier de déterminer désormais si d'éventuelles négligences sont à constater.
Source : 24 Heures - MARC ISMAÏL
Aigle (VD) : Un cas d'école en matière d'explosions
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