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Interventions d'urgence : Le chant des sirènes déplaît aux Genevois

Proposé par : admin Le 04/04/2007 à 17:55

SuisseLes interventions nocturnes perturbent le sommeil des citoyens.


Lors d'une récente enquête, plus de 60% de la population genevoise avouait souffrir de nuisances sonores à domicile, dont quelque 40% pouvaient être imputées au bruit de la circulation. Parmi ce dernier pourcentage, les nuisances causées par les divers véhicules d'intervention n'étaient pas les moins importantes. Ambulances, pompiers, police et autre SOS-médecin sillonnent la ville jour et nuit. Pour indispensables qu'elles soient, ces interventions ne sont pas toujours bien tolérées par la population. Surtout quand elles ont lieu en pleine nuit. Dans ce dernier cas, de nombreuses personnes se plaignent d'être réveillées par des véhicules fonçant toute sirène hurlante dans des avenues désertes. Pourquoi cette sirène n'est-elle pas débranchée de nuit, questionnent-ils?

La loi c'est la loi
Christophe Zawadzki, porte-parole de la police genevoise apporte la réponse. «La loi est formelle, pour être prioritaire, un véhicule d'intervention doit avoir ses feux bleus et sa sirène enclenchés. Le chauffeur qui, dans un souci de discrétion, coupe sa sirène lors d'une intervention de nuit, perd son statut de véhicule prioritaire et, dès lors, conduit à ses risques et périls.» On comprend donc mieux que certains conducteurs, soucieux d'écarter tous risques, préfèrent s'en tenir à la loi, quitte à tirer d'honnêtes citoyens des bras de Morphée! Rappelons que les véhicules d'intervention qui roulent feu bleu allumé et avertisseur à deux sons enclenché ont la priorité sur tous les autres et également aux signaux lumineux. Quant aux usagers, ils doivent à tout prix laisser la voie libre, quitte à se ranger sur le trottoir.

Homologation officielle
Pour en terminer avec les sirènes, un citoyen «qui travaille et vit au centre-ville», nous signale que le niveau de décibels de celles-ci est récemment devenu «intolérable». Renseignements pris à la source, tant les pompiers que la police indiquent qu'il n'y a eu aucune modification. «Les véhicules d'intervention (pompiers, police, ambulances), sont soumis, comme les autres, au contrôle périodique du Service des automobiles et de la navigation (SAN) qui vérifie que le matériel monté sur ces véhicules soit conforme à la loi, répond Christophe Zawadzki, c'est un équipement homologué qu'il nous est interdit de modifier.» Rien de changé de ce côté, donc.

Source : GHI

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