Actualité des sapeurs-pompiers
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Morges VD : 30 ans d'engagement au service du feu
Proposé par : admin Le 17/12/2007 Ã 19:20
«Enfant , je ne rêvais pas d'être pompier. J'y suis venu plus tard par envie de servir autrui» Eric Henry, depuis sept ans commandant du SISCUM, fête aussi trente ans d'engagement au service du feu.
Le major Eric Henry, ici aux côtés du véhicule de commandement, tire le
bilan de trois décennies marquées par une énorme évolution. cat Non, il ne rêvait pas, bambin, de conduire un camion rouge à grande échelle.
Depuis sept ans à la tête du Service incendie et secours de la communauté urbaine morgienne (SISCUM), et trente ans au total dans ce même corps, Eric Henry l'avoue: je ne suis pas devenu pompier par l'effet d'une vocation enfantine. J'y suis arrivé après, par intérêt pour autrui et envie de servir. En fait, c'est mon voisin, M. Demenga, alors capitaine de compagnie, qui m'a incité à me lancer. J'avais vingt ans et je sortais de l'école de recrues. Formé sur le tas, selon l'usage à l'époque, le soixante-huitard attardé, simple soldat à l'armée, découvre qu'à la caserne aussi, règnent discipline et hiérarchie. Je ne voulais pas grader, mais j'ai compris que, pour avoir des responsabilités, c'était indispensable. Poussé par son goût de la mécanique, sa formation initiale, et l'envie de conduire les camions, il devient caporal en 1978. En sus de son engagement de pompier, il exerce diverses professions, travaillant dans une banque et même comme animateur dans un centre de loisirs pour jeunes. Au fil des années, il gravit l'échelle: lieutenant en 1985, puis capitaine de compagnie et chef de l'instruction. En 2000, promu au rang de major, il succède à Roger Comtesse comme premier commandant à plein temps du SISCUM. Le plus ancien à ce jour en activité, Eric Henry a vécu toutes les mutations d'un service commnual d'abord, puis devenu intercommunal. Ces trente ans ont été caractérisés par une énorme évolution. Sur le plan du matériel et des techniques. Plus question d'aller à trente types asperger un bâtiment de l'extérieur. Pour un feu d'appartement, on y va à six ou dix. Cela implique que chacun sache très précisément ce qu'il a à faire. On ne gicle plus à tout va. On utilise le minimum d'eau pour limiter les dégâts. La présence de substances toxiques impose le recours aux appareils respiratoires. Autre casse-tête: la paperasse. On facture pour tout. Un chat sur un arbre, c'est 100 francs... Eric Henry a-t-il peur parfois? Oui. Surtout, quand je faisais de la désincarcération lors d'accidents de la route, de tomber sur un enfant ou sur quelqu'un que je connaissais, mais aussi de perdre des hommes en intervention.
Source : La Côte - Martine RochatMorges VD : 30 ans d'engagement au service du feu
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