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Actualité des sapeurs-pompiers

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Peseux NE : Combles incendiés au 13 de la Grand-Rue (suite)

Proposé par : admin Le 05/12/2008 à 11:50

118 ExpressUn incendie a complètement ravagé, hier soir, les combles et la toiture du numéro 13 de la Grand-Rue, au centre de Peseux. Une soixantaine de sapeurs-pompiers, dont 22 professionnels, sont intervenus.




Dans le vocabulaire des sapeurs-pompiers, on appelle ça un «embrasement général»: un violent incendie a. hier soir, complètement ravagé le logement du dernier étage et le toit du numéro 13 de la Grand-Rue de Peseux. Un immeuble particulièrement connu des amateurs de douceurs, puisque la chocolaterie Xocolatl en occupe le rez-de-chaussée. Un immeuble par ailleurs classé au patrimoine cantonal, indique l'agence ATS, et construit dans la première moitié du 17e siècle.

Le Service d'incendie et de secours (SIS) a été alarmé à 17h52. «Quand nous sommes arrivés, les flammes avaient crevé le toit et, poussées par le vent, léchaient déjà la partie supérieure du toit de l'immeuble voisin côté est. Ca, ça m'a fait peur», raconte le lieutenant-colonel Jean-Pascal Petermann, chef d'intervention.

Les professionnels du SIS sont arrivés avec un train de feu complet: tonne-pompe, camion-échelle, véhicules de protection respiratoire et de commandement. «Mais j'ai fait alarmer les officiers volontaires de piquet et deux sections de sapeurs-pompiers volontaires quand nous étions encore en route, dès que j'ai eu une confirmation de l'incendie», continue Jean-Pascal Petermann. Un deuxième tonne-pompe et le Bronto-Skylift ont également renforcé les moyens de lutte contre le sinistre. Au total, 22 sapeurs-pompiers professionnels et 42 volontaires - qui ont notamment évacué la marchandise de la chocolaterie - sont intervenus sur ce sinistre.

Sitôt sur place, les hommes du SIS ont attaqué le feu par l'intérieur avec une lance, bientôt renforcée de deux autres. Quand au canon à eau du camion échelle - qui peut débiter sensiblement plus qu'une lance -, il a surtout servi, dans un premier temps, à éviter que le feu ne se transmette pour de bon au toit de l'immeuble situé côté temple.

Il a fallu une heure aux hommes du feu pour mettre le feu sous contrôle. Mais de nombreux éléments de charpente brûlaient encore et sans doute d'autres matériaux du logement touché. «A partir de ce moment-là», explique le commandant d'intervention, «nous préférons éteindre petit bout par petit bout plutôt que de tout écraser d'un coup sous d'énormes quantités d'eau. On évite ainsi d'envoyer dans le reste du bâtiment davantage d'eau que nécessaire.»

Une fois la situation sous contrôle, Jean-Pascal Petermann a fait passer de huit à trois hommes le personnel à la lutte par l'intérieur. «La charpente menaçait de s'écouler, il valait donc mieux limiter les risques.» Le souci de la sécurité a aussi conduit à l'évacuation, non seulement de l'immeuble en feu, mais aussi des deux bâtiments voisins. «La sommelière du Bar 17 a elle-même fait évacuer son établissement et est venue en personne me l'annoncer. Là, je dis bravo!»

Pour sa part, la police s'est également assuré que les occupants du 13 et des immeubles voisins avaient bien quitté les lieux. Sur le plan humain, l'incendie a envoyé deux personnes à l'hôpital pour un contrôle: un civil incommodé par la fumée et un sapeur-pompier qui avait reçu une tuile sur le dos.

Les causes du sinistre - considéré comme éteint peu avant 22 heures - restent, pour l'instant inconnues «La police a seulement pu auditionner les occupants de l'immeuble et les voisins», indique le juge d'instruction Nicolas Feuz, présent hier soir à Peseux. Elle n'en restera évidemment pas là. /JMP

Source : L'Express/L'Impartial - JEAN-MICHEL PAUCHARD

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