Actualité des sapeurs-pompiers
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Les pompiers de l’Ouest lausannois fusionneront
Proposé par : admin Le 28/03/2010 Ã 15:00
SECOURS - Les politiques réfléchissent à regrouper les différents Services incendie, comme ils l’ont fait avec la police. Par souci de proximité, aucune caserne ne fermera.
Après la police, ce sera au tour de la protection civile et des
pompiers. Lors de la cérémonie d’assermentation de la police de l’Ouest,
la présidente du comité directeur de l’Association intercommunale pour
la sécurité dans l’Ouest lausannois, Claudine Wyssa, a invité les
autorités politiques à «élargir le catalogue des tâches» attribuées à
ladite association. Ce qui signifie fusionner les différents corps. «Ce
qui serait logique, puisque sur un gros incendie, la police, les
pompiers et la PCi collaborent», souligne la nouvelle syndique de
Bussigny. «Les gros sinistres sont régionaux», insiste Yvan de Rham,
municipal du Feu à Saint-Sulpice.
Après avoir mené à bien la fusion des différentes polices dans le
district, Claudine Wyssa verrait donc bien franchir une nouvelle étape.
Ce qui ne posera pas de problème pour la protection civile, puisque la
régionalisation est déjà presque terminée. Elle pourrait par contre être
plus difficile à vendre pour la défense incendie, qui reste très ancrée
dans l’identité des villages.
Un seul état-major
Aujourd’hui, quatre services de défense incendie et secours (SDIS)
existent dans l’Ouest lausannois: Renens, Prilly et Jouxtens-Mézery,
Sorge (Bussigny, Crissier et Villars-sainte-Croix) et Chamberonne
(Chavannes, Saint-Sulpice et Ecublens). «S’il y a fusion, elle sera
avant tout administrative avec un seul état-major», assure le major
Pascal Besson, commandant du SDIS de Renens. Comme ses homologues, il
n’est pas contre la régionalisation, qui ne sera pas synonyme de
fermeture de casernes. «Il n’y aura pas de réduction de points de départ
des interventions, note Pascal Besson. Sinon, nous aurions des
problèmes, notamment à cause du trafic, pour tenir les délais qui nous
sont impartis lors des interventions. » En revanche, il apparaît certain
que la fusion engendrera une professionnalisation des brigades.
Pour les commandants du feu, d’autres bénéfices seront retirés en cas de
fusion, notamment pour l’organisation de la formation des effectifs. Ce
que conviennent les politiques, même s’il reste à régler les modalités.
«Les communes en ont discuté, mais la fusion n’est pas pour demain,
explique Michel Farine, municipal à Ecublens. Elle se fera au mieux lors
de la prochaine législature. »
24 Heures - RAPHAËL EBINGER
Les pompiers de l’Ouest lausannois fusionneront
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